@Enquetemedia se faisait récemment l’écho de la situation d’injustice faite au cabinet Ivoire Topographie, qui a réalisé le lotissement Abadjin-Doumé. Dans cette affaire qui pue le clientélisme et les petits arrangements entre copains avec en chefs d’orchestre des hauts cadres du ministère de la Construction, ce qui choque, c’est le mépris avec lequel les décisions de justice, sont traitées. Notamment l’arrêt N°1037/20 de la Cour de Cassation rejetant le pourvoi formé le 02 mars 2018 par Ngbodjui Boudjui Emile et Yama Djiro Joseph. Lesquels demandaient à la Cour de casser l’arrêt N°17 du 12 janvier 2018 de la Cour d’appel qui reconnaissait la validité des conventions liant les propriétaires terriens au cabinet Ivoire Topographie conclues le 9 avril 2002.
Malgré tout, le ministère de la Construction fait la sourde oreille, et continue de délivrer des ACD sur les parcelles appartenant à Ivoire Topographie sur la base d’un guide des répartitions introduit indûment au ministère de la Construction. Même les saisines de la présidence de la République n’ont jusque-là pas réussi à infléchir la position des cadres de l’administration qui font la pluie et le beau dans le foncier urbain au gré de leurs intérêts.
Doit-on désespérer de l’administration publique, face à ce refus flagrant d’appliquer des décisions de justice ? Violant ainsi les droits d’honnêtes citoyens au profit de prédateurs du foncier tapis dans l’ombre et tirant les ficelles.
En tout état de cause, le cabinet Ivoire Topographie, n’entend pas baisser les bras afin que justice soit faite. Toute chose qui passe par l’annulation des ACD afférents aux lots urbains issus de ce lotissement, l’invalidation du Guide parallèle en référence auquel ces ACD ont été délivrés, le retrait dudit Guide de la Direction du Domaine Urbain (DDU), la délivrance des ACD afférents aux lots qui reviennent de droit au Cabinet susdit, le déguerpissement des occupants illégaux par la démolition des bâtis illégalement érigés par ces derniers.
Ce ne serait que justice !
LA READC’