Dans votre journal en ligne datant du 20, 21 et 22 Septembre 2023 vous avez publié une série d’articles intitulés “Côte d’Ivoire-Santé /Quand la crise de Covid-19 dévoile les affairistes au sommet de l’Etat !” signée par vous-même. Cité à plusieurs reprises, je suis ainsi mis en cause expressément par votre journal comme ayant impliqué des personnalités publiques dans le cadre des activités de mon ex-employeur.
De prime abord, il faut noter que l’Entente Directe entre notre structure et la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique (NPSP) s’inscrivait dans un contexte d’urgence absolue en pleine pandémie du Covid-19, et que la signature finale dudit contrat a été actée uniquement qu’après moult négociations entre différents prestataires concurrents.

Les négociations étaient relatives aux prix, aux délais de livraison, aux conditions de paiements, au type spécifique de cache-nez et d’autres critères techniques de bonne qualité. Cette signature fit suite à plusieurs missions que j’ai effectuées auprès de structures étatiques et notamment d’hôpitaux publiques, et de structures médicales privées, telles que me l’avait demandé mon employeur d’alors.
Notre offre, semble-t-il, a retenu l’attention de la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique (NPSP) parmi d’autres acteurs, très probablement en raison de ses spécificités attrayantes. De ce fait, l’implication de la Ministre que vous citez dans votre article est inadéquate et me paraît grossière, voire mensongère. D’autant plus que lorsqu’elle a été informée de notre volonté de fournir des cache-nez à l’État de Côte d’Ivoire, elle nous a directement redirigé, sans la moindre hésitation, vers les structures adéquates de santé publique en Côte d’Ivoire.

Autant grossiers sont tous les détails abjects et mises en parallèle fictives, que vous avez vainement essayé de justifier, comme ceux des terrains en zone industrielle et d’autres informations erronées qui ne reposent que sur de la vacuité. Jamais, et je tiens à le dire publiquement, elle n’a exigé ou monnayé ses conseils envers nous. Ni avant, ni pendant, ni après. Ce même état de fait s’applique à toutes les structures publiques, personnes physiques et morales, dont la NPSP elle-même, qui n’a eu de cesse de faire montre de compréhension lorsque nous étions en retard de livraison pour raisons logistiques, notamment en ce qui concerne le dernier lot restant desdits cache-nez, courant fin 2020.
Je note, par ailleurs, des manigances depuis deux (02) ans de certaines personnes de l’ombre qui se targuent d’avoir fait aboutir ce contrat. J’en reste à chaque fois fort étonné puisqu’avant que cela ne s’ébruite publiquement, non seulement elles ne savaient absolument rien des tenants et aboutissants, mais pis encore, elles n’avaient aucune idée des détails dudit contrat en l’occurrence le montant total, les délais d’exécution, la structure en charge du paiement et autres informations importantes. Peut-être ont-elles essayé de le faire, dans le secret. Et à mon insu. Pour la Côte d’Ivoire. Ce serait tout à leur honneur.
Je note cependant que lorsqu’il s’est agi de trouver tout le capital pour régler et exécuter ce contrat, sans le moindre préfinancement de la part de l’Etat, ni des bailleurs de fonds, il n’y avait personne. Je ne dis bien personne. Et Dieu sait que trouver ce très fort capital d’autofinancement ne fut pas une promenade de santé. Ni une sinécure.

Personne ne m’a aidé, ni servi d’intermédiaire. Pas même ceux qui en réclament une part de paternité, voire de maternité, aujourd’hui. Je l’ai fait tout seul. L’exécution du contrat s’est produite dans les meilleures dispositions possibles légales et juridiques et le cahier de charges fut totalement honoré et bien rempli. L’Attestation de Bonne Exécution reçue en est la preuve palpable. Étrangement, ces personnes de l’ombre sont sorties une fois le paiement effectué. La pilule est trop grosse à avaler. Pour raison d’honneur et de sagesse, je ne dirais plus aucun mot sur cette affaire, pour laquelle, je crois plutôt mériter félicitations et honneur au vu de l’effort consenti et amorti contre la pandémie du Covid-19. En vertu des dispositions des articles 65 à 71 de la loi n.2022-978 du 20/12/2022 sur la presse, j’ai l’honneur de vous adresser sous ce pli le droit de réponse que je vous remercie de bien vouloir faire publier en même lieu et place et en mêmes caractères que l’article susvisé, dans le journal qui suivra les trois jours de la réception de ce courrier électronique. Faute par vous de ce faire, nous serons contraints d’y pourvoir selon toutes voies de droit. La présente vaut sommation d’insérer.
Croyez, Monsieur le Directeur de Publication, en l’expression de mes salutations distinguées.
Christian E. SEYA