Le personnage qui se cache derrière le surnom de Peko, Kuho Pacôme, est un caïd tristement célèbre dans le sud d’Abidjan, notamment à Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët. Actif depuis 2015, il est reconnu tant par les habitants que par les forces de l’ordre pour ses méthodes violentes. Peko, à la tête de sa bande de criminels, a longtemps semé la terreur dans ces quartiers. Mais c’est récemment, après une série d’affrontements armés à la machette, qu’il a défrayé la chronique, provoquant une montée de violence à Marcory, notamment dans les quartiers d’Anoumabo et d’Aliodan.
Le mardi 11 février 2025, il a été arrêté à Gonzagueville, d’où il orchestre ses exactions. Cette arrestation a été perçue comme une victoire par la population, épuisée par les violences répétées. Mais des rumeurs persistantes circulent, suggérant que des manœuvres secrètes sont en cours pour organiser sa libération. Certaines sources affirment même que celle-ci pourrait avoir déjà eu lieu au moment où ces lignes sont écrites.

Les forces de police, bien que triomphantes pour un temps, pourraient céder sous la pression de ces influences occultes. C’est dans ce contexte que cet article prend toute son importance, appelant à une vigilance constante pour que le système judiciaire fasse son travail et que la justice soit rendue aux victimes de Peko et de ses acolytes.
Un habitant d’Anoumabo, qui préfère garder l’anonymat, confie : « Nous, la population de Marcory et surtout d’Anoumabo, sommes soulagés par l’arrestation du chef de la machette. Mais nous savons que ses complices courent toujours, et nous espérons que la Police Nationale poursuivra son travail. »
Un dignitaire du quartier renchérit : « À ce stade, nous souhaitons que la justice ivoirienne fasse son travail et inflige la sanction qu’il mérite à ces meurtriers. Nous suivons cette affaire de près pour le bien de nos familles et pour qu’enfin règne la tranquillité dans nos quartiers. »
Mais la question demeure : pourquoi certains cherchent-ils à libérer Peko ? S’il est avéré qu’il est le bras armé d’un réseau criminel semant la violence et le chaos pour des intérêts personnels, certains y voient des manœuvres en lien avec les élections à venir, dans le but d’entretenir la peur et de maintenir une situation de violence bénéfique à certains. D’autres, plus cyniques, considèrent que la libération de Peko pourrait être une stratégie pour garantir la continuité de ces activités illégales.
Le dossier est loin d’être clos, et les habitants de Marcory, Anoumabo et au-delà restent en alerte. Le sort de Peko est désormais entre les mains de la justice. Affaire à suivre.
LA REDAC’