À Saint-Étienne, dans la Loire, une figure du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) trace son chemin dans le paysage politique ivoirien. Patrice Kanté, Délégué général du PDCI-RDA pour cette région de France, est un homme dont la carrière se confond aujourd’hui avec l’une des ambitions les plus audacieuses du parti : la reconquête du pouvoir d’État, et un rôle à jouer dans la future élection présidentielle de 2025.
Membre du bureau politique du PDCI, Patrice Kanté n’est pas un homme du hasard ni de la demi-mesure. C’est un homme de conviction, de stratégie et de vision. Mais c’est aussi un homme de parole, qui ne cache ni ses idées ni ses ambitions. Son mouvement, la Renaissance du Bélier (LRB), créé en novembre 2021, est bien plus qu’une simple plateforme de soutien politique : c’est une force en marche pour la réconciliation, le développement et la Renaissance de la Côte d’Ivoire.
Un homme de vision et de pragmatisme
“Comment ne pas être fier de la réussite de Tidjane Thiam ?”, lance Patrice Kanté avec une conviction inébranlable. Ancien ministre sous la présidence de Henri Konan Bédié dans les années 1990, Tidjane Thiam, l’un des plus grands financiers de la planète, représente pour Patrice Kanté un modèle d’excellence. « Ses compétences doivent servir son pays », ajoute-t-il, appelant sans détour à une candidature de l’ancien patron de Credit Suisse à la présidentielle de 2025. Cette position ne relève pas d’un simple soutien à une personnalité, mais d’une vision globale pour l’avenir du pays. Selon Patrice Kanté, la rigueur et les réussites de Thiam, tant sur la scène internationale que dans le secteur public, en font un candidat idéal pour le renouveau de la Côte d’Ivoire.
Ainsi, La Renaissance du Bélier, ce mouvement lancé par Patrice Kanté Koffi, se présente non seulement comme un appui à Tidjane Thiam, mais également comme un levier stratégique au service du PDCI. « Nous ne réclamons rien pour nous-mêmes, si ce n’est l’honneur d’être cet outil au service de notre parti », explique-t-il sans ambiguïté. Le message est clair : La Renaissance du Bélier n’est pas une faction isolée ni une dérive dissidente, mais un mouvement porteur de la vision du Président Bédié, visant à ramener le PDCI au sommet du pouvoir.
Un nouveau modèle de gouvernance : Réconciliation et partage des richesses
Au cœur de la démarche de Patrice Kanté se trouve une idée forte : la réconciliation nationale. Dans un pays où les cicatrices de la guerre civile et des crises politiques successives sont encore présentes, il estime que le chemin vers le développement et la stabilité passe par l’unité. « La réconciliation est une priorité pour bâtir un développement qui impacte positivement le quotidien des citoyens », affirme-t-il, résolument tourné vers l’avenir. Mais cette réconciliation ne se fait pas à n’importe quel prix. Pour Patrice Kanté, l’objectif est d’assurer que les fruits du développement soient partagés équitablement, sans pression, et dans un cadre de justice sociale. Cela passe par un travail collectif, basé sur des valeurs de solidarité et de partage des ressources du pays.
Ainsi, la Renaissance du Bélier se veut être un mouvement de rassemblement, un instrument pour « mener à mains nues les combats politiques » et non un nouveau groupe de pression. « Nous n’avons pas vocation à faire de l’ombre au PDCI, mais à soutenir son programme de manière déterminée et sans détour », précise Koffi, soulignant que la vision du président Henri Konan Bédié reste au centre de leur action politique.
Un acteur politique d’un nouveau genre
Patrice Kanté se distingue par son pragmatisme et sa capacité à anticiper les enjeux à venir. C’est lui qui, bien avant beaucoup d’autres, a perçu l’opportunité de soutenir la candidature de Tidjane Thiam à l’élection présidentielle de 2025. Ce soutien ne se fait pas au hasard : il est basé sur une analyse fine du parcours de Thiam et sur sa capacité à réunir les Ivoiriens autour d’un projet commun.
Mais Patrice Kanté n’est pas seulement un homme de paroles : il est un homme d’action. Lors de la présentation officielle du mouvement La Renaissance du Bélier à Abidjan en novembre 2021, il a clairement fait comprendre que la mission de son groupe était de soutenir le PDCI dans sa quête du pouvoir, dans un esprit de franche collaboration et d’engagement sans arrière-pensée.
Il défend une politique de rassemblement et de cohésion qui passe par l’élargissement des bases du parti, par la mobilisation des jeunes et des Ivoiriens de la diaspora, en particulier en Europe, où il est particulièrement actif. Son rôle de Délégué général du PDCI en Saint-Étienne, mais aussi en Loire, témoigne de son ancrage dans la réalité des Ivoiriens vivant à l’extérieur du pays. Patrice Kanté incarne ainsi une nouvelle génération de leaders politiques du PDCI, qui, tout en restant fidèles à l’héritage de Félix Houphouët-Boigny et de Henri Konan Bédié, cherchent à redéfinir le rôle de leur parti dans un contexte en perpétuelle évolution.
Une ambition claire pour 2025
À travers La Renaissance du Bélier, Patrice Kanté entend inscrire sa démarche dans la longue histoire du PDCI tout en anticipant l’avenir. Sa vision se caractérise par une volonté de rassembler au-delà des clivages politiques et générationnels, mais aussi de remettre au centre du jeu des thématiques d’actualité, comme la réconciliation nationale, le partage des richesses et la gouvernance inclusive.
La Côte d’Ivoire, tout en restant fidèle à ses traditions, a besoin de réformes profondes et d’une nouvelle dynamique. Patrice Kanté Koffi en est convaincu : le pays doit non seulement se relever, mais se réinventer pour affronter les défis contemporains. L’avènement de Tidjane Thiam à la tête de la nation, s’il se concrétise en 2025, serait, selon lui, un levier stratégique indispensable pour permettre à la Côte d’Ivoire de briller sur la scène internationale tout en répondant aux aspirations profondes de son peuple. Un parcours, une vision, une ambition. Patrice Kanté se distingue déjà comme un acteur incontournable de la politique ivoirienne de demain, porteur d’un message d’unité, de réconciliation et de progrès.
LA REDAC’