Mes choix stratégiques pour une côte d’ivoire prospère et sociale
• L’investissement social, ma priorité
Ivoiriennes, Ivoiriens,
J’ai fait le choix d’être candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette candidature me permettra de mettre en exergue vos vraies préoccupations. Ma candidature est citoyenne et symbolique puisqu’elle n’est pas adossée à un parti politique, et je n’ai pas cette obsession d’être président de la République. Mon obsession est que les idées soient omniprésentes dans le débat politique. Mon obsession est que mes idées gouvernent la Côte d’Ivoire avec ou sans moi. Ma candidature est citoyenne et symbolique parce qu’en plus de faire des propositions sérieuses, je veux faire de la pédagogie pour la bonne compréhension des enjeux des politiques publiques face à la manipulation des chiffres et autres concepts dont sont devenus experts certains acteurs politiques.
Ma candidature est prosociale puisqu’elle met effectivement l’Homme au centre des préoccupations, surtout après cette longue période d’ultralibéralisme. Mes propositions l’attestent.
Enfin, ma candidature est pro alternance. J’estime qu’après quinze ans de gouvernance, l’actuelle administration doit céder la place à une autre. C’est la démocratie qui l’exige. C’est l’ambition que nous partageons tous de développer la Côte d’Ivoire qui l’exige. Mes chers compatriotes, l’année 2025 est probablement l’année de renouvellement d’une importante partie de la classe politique en Côte d’Ivoire. J’espère qu’une génération de femmes et d’hommes entrera dans l’histoire politique ivoirienne. J’espère aussi qu’elle sera d’un meilleur niveau car, l’offre politique en Côte d’Ivoire n’a pas été de bonne qualité ces dernières années, tant les idées ont été reléguées au second plan par une classe politique adepte des intrigues, de la démagogie et de discours politiques sans relief. Je suis candidat à l’élection présidentielle pour contribuer, aux côtés de nombreux autres Ivoiriens, à la dynamisation et à l’enrichissement du débat politique. Je suis candidat pour proposer des projets structurés et contribuer à hisser les idées à la première place dans les critères de choix des Ivoiriens dans le processus de désignation démocratique de leurs dirigeants politiques.
Mes chers compatriotes, j’aspire à une Côte d’Ivoire dont l’embellie économique profite aux braves populations. Pour ce faire, je veux combattre la pauvreté avec abnégation et intelligence. La pauvreté est l’un des nombreux obstacles à la construction d’une nation. La pauvreté, il faut la combattre par tous les moyens possibles. Ce combat passe par des réformes économiques et sociales ambitieuses. Ivoiriennes et Ivoiriens, pour votre bien-être, j’ai la prétention de dire que je porte des idées nouvelles et je suis prêt à oser l’innovation économique et sociale. William Beveridge, père du système social anglais disait : « La sécurité sociale et le plein-emploi doivent aller de pair ». Bien évidemment, la sécurité sociale a toujours été financée par le travail depuis la fin du 19ème siècle. Cependant, le coût élevé du travail induit par cette option constitue aujourd’hui un frein à la compétitivité des entreprises, créatrices de richesses. Cette situation nous impose d’explorer une autre possibilité que nous offre la TVA sociale. Il est désormais convenu que la sécurité sociale n’est possible, et surtout, n’a de sens et d’efficacité que s’il y a une croissance économique forte. Cette croissance économique forte ne peut être possible que par la compétitivité des entreprises ivoiriennes et la bonne orientation de la dépense publique pour une politique de redistribution équitable de la richesse nationale. Je fais de l’aide publique aux entreprises locales en difficulté, la réduction des charges sociales patronales et l’aide publique à la création de nouvelles entreprises, des priorités absolues. Car, avant toute redistribution de la richesse nationale, il faudra la produire.

Nous le savons tous : l’accès aux soins de santé, l’accès à l’emploi et une école accessible et performante restent des problématiques majeures dans notre pays. Ainsi, ai-je jugé utile de considérer les réformes des politiques de santé, de l’éducation-formation et de l’emploi comme étant les grandes causes nationales qui mobiliseront l’essentiel des ressources financières du pays. La Côte d’Ivoire a les moyens de financer mes propositions visant à réduire la pauvreté et dynamiser l’économie. Mes estimations tiennent compte des ressources financières internes (hors appuis budgétaires extérieurs et emprunts divers). Il faut dire que depuis 2012, la Côte d’Ivoire consacre environ 30 % de son budget national aux dépenses pro pauvres. Ce sont des milliers de milliards de FCFA qui ont ainsi été consacrés chaque année à la réduction de la pauvreté sans donner de résultats probants. La bonne utilisation de cette manne financière et les économies liées à la réduction du train de vie de l’État, l’institution d’une TVA sociale et d’une taxe santé, l’élargissement de l’assiette de contribution fiscale permettront de financer mes propositions. Ce sont environ 4240 milliards de FCFA de ressources financières supplémentaires qui seront dédiés à l’investissement social en Côte d’Ivoire. On peut le constater, les sources de financement de mes propositions indiquent avec clarté que l’argent du contribuable ivoirien ne doit pas servir à maintenir en fonction des institutions d’État inutiles à la bonne marche du pays. Ces sources de financement indiquent aussi que la solidarité nationale par le levier fiscal doit être le socle de la construction de la nation, d’un État fort et protecteur. Enfin, mes choix idéologiques sont assez clairs : la stimulation des activités économiques, bien qu’elle se fasse par l’offre, donc par la compétitivité des entreprises, se fera aussi et surtout par la demande. Cela implique que la dépense publique ait pour objectif de rehausser le pouvoir d’achat des ménages. La gouvernance que nous prônons fera de l’atteinte des objectifs, l’efficience, la compétence des acteurs et la transparence, les priorités absolues. Ainsi, nous mettrons l’évaluation des politiques publiques, le contrôle et l’audit au cœur de la gouvernance. Ensemble nous y parviendrons.
Donatien Robé