L’ex-Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Mali Samuel Ouattara ( 29-09-2011 au 31-01-2020) n’a pas fait dans la dentelle en ”dilapidant” plus de 3 milliards de FCFA pour le projet de la nouvelle chancellerie ivoirienne au Mali. Située dans le quartier chic d’ACI 2000 non loin de l’Ambassade du Burkina Faso, le chantier qui avait commencé en 1998, est toujours en mode fondation. Somme mobilisée : 7 milliards FCFA pour la construction de la chancellerie ainsi que la résidence des diplomates.
Trois milliards FCFA, ont été déjà engloutis dans la construction de la nouvelle chancellerie. Mais une fois sur le site, le constat est amer. Au lieu de bâtiments flambant neufs, ce sont des herbes qui vous accueillent à l’entrée. Car le chantier est à l’arrêt depuis plus de trois ans maintenant.
Le chantier a été confié à une entreprise ivoirienne. Les ouvriers sur le chantier étaient à un moment donné, confrontés un problème de salaire, alors que la paierie au niveau de l’Ambassade avait déjà décaissé plus de 3 milliards FCFA pour les travaux.
L’ambassadeur Samuel Ouattara rappelé au pays, a été promu nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire en Italie. Une sorte de récompense pour services redus au la nation!
L’Etat ivoirien continue de louer une bâtisse pour sa chancellerie à Bamako.
En Italie aussi …
Africa Intelligence, révélait (22/12/21) le rapport d’un audit qui écroule l’ambassadeur d’Italie Samuel Ouattara. « Ce sont en particulier les dérives constatées en Italie qui ont poussé la présidence à diligenter cette enquête. En juin, la gestion de la chancellerie à Rome par l’ambassadeur en poste, Samuel Ouattara, a été épinglée par une mission de la Paierie générale des services généraux des Administrations publiques de la Direction générale du Tresor et de la Comptabilité publique (DGTCP), dépêchée depuis Abidjan. », fait savoir Africa Intelligence.
Et à Africa Intelligence de poursuivre, « Dans son rapport, cette dernière a relevé d’importants problèmes de gouvernance dans la gestion des fonds de la chancellerie. Les auditeurs avaient reproché à l’ambassade la signature d’un contrat de gré à gré avec un cabinet juridique local. »
LA REDACTION