Le 5 décembre dernier, une rencontre attendue entre, Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique depuis mai 2020, et les acteurs du campus a eu lieu, suscitant l’espoir d’un éclaircissement sur la situation préoccupante des étudiants non-inscrits pour l’année universitaire 2023/2024. Mais cette question cruciale, en lien avec un communiqué récemment diffusé, n’a pas été abordée par Adama Diawara. Pourtant.
Depuis quelques années, les inscriptions et réinscriptions des étudiants s’opèrent exclusivement en ligne via la plateforme “PROGES”, gérée par le Directeur des Systèmes d’Information. Bien que ce système de paiement électronique soit une avancée notable, il n’est pas exempt de failles. De nombreux étudiants ont rencontré des difficultés lors de leurs démarches, entraînant ainsi la non-inscription de plusieurs milliers d’entre eux : 14000 étudiants.
Dans les faits : Un étudiant qui était en 2e année durant l’année académique 2023-2024, et qui a normalement composé, n’a pas pu obtenir ses résultats en raison d’un retard dans son inscription. On lui demande désormais de s’inscrire pour l’année 2024-2025 tout en reprenant sa 2e année, ce qui lui fait perdre une année. Ces étudiants ont passé toute l’année 2023-2024 à étudier, leurs résultats ont été publiés, mais, n’ayant pas effectué leur inscription à temps, leurs résultats ont été gelés.
Face à cette situation alarmante, le ministère a proposé une solution pour ces étudiants : leur invitation à “régulariser” leur statut, tout en leur maintenant le même niveau académique pour l’année 2023/2024. En d’autres termes, cela signifie que leur année universitaire est désormais considérée comme invalide.
Il est indéniable que certains étudiants ont parfois du mal à respecter les délais d’inscription. Toutefois, il est essentiel de reconnaître que la plateforme de gestion des inscriptions a largement contribué à cette problématique.
Les étudiants demandent donc à ce qu’on leur permette de s’inscrire pour l’année académique 2023-2024 afin de récupérer leurs résultats et vérifier s’ils ont validé leur année, puis de procéder à leur inscription pour l’année 2024-2025.
Il est donc urgent que des mesures soient prises pour améliorer ce système et assurer que tous les étudiants aient la possibilité de poursuivre leur parcours académique sans entrave.
LA REDAC’