Encore des efforts à mettre en œuvre pour faire de nos Hôpitaux , des références !
Constat ‘’heureux ‘’ de Pierre Dimba
Le Ministre de la Santé et de l’Hygiene publique Pierre Dimba était en janvier dernier au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody pour se faire une idée des travaux en cours. À cet effet, il affirmait : « J’ai profité donc, de la journée…pour visiter un peu les services essentiels, très stratégiques tels que le CNPTIR qui prend en charge les malades de rein, le SAMU et, actuellement je suis au CHU de Cocody où nous avons plusieurs chantiers, notamment le pôle Mère-Enfant qui est en finition, mais également les paliers qui sont en réhabilitation pour me faire une idée, donc, de leurs capacités de prise en charge et m’assurer que les travaux tels que programmés se déroulent bien.» Actuellement nous sommes au mois de juin et il serait dès lors important pour enquêtemedia de donner les nouvelles de notre CHU au ministre en dehors bien entendu d’une visite officielle, avec un fort relent médiatique.
C’est le minimum qui manque le moins !
À côté de cette visite médiatisée en ce mois de mai, le Ministre Pierre Dimba a effectué une visite inopinée dans ce même Chu, en ce début de mois de juin, selon certaines indiscrétions. Chapeau bas, pour ce suivi constant !
Mais Mr le ministre en bon Africains, nous vous donnons les nouvelles officieuses qui ne vous seront jamais données de vive-voix, par vos collaborateurs.
Alors M. Pierre Dimba, savez vous que le jour de votre visite en ce mois de juin, des personnes de l’Administration sont allées demander aux parents de malades de quitter les allées et de bien s’asseoir sur les bancs destinés à cet effet, puisque ce ne serait pas bon que vous constatiez cela.
Aussi, un parent était aux abois parce qu’il n’y avait même pas à disposition le petit dispositif à introduire dans la bouche d’un malade qui faisait une crise d’AVC, afin de maintenir son faciès intact.
Qui plus est M. Dimba, c’est la Croix et la bannière pour des parents de malades aux urgences ou en réanimation quand ces services sont bondés , d’avoir une place pour y être admis afin de recevoir des soins adéquats. Le Chu ne peut-il pas activer sa convention avec des hôpitaux voisins et à payer par l’Assurance maladie universelle ? Comme si d’ailleurs elle fonctionnait, dans de telles cas de figure ! Ce n’est pas fini!
Figurez-vous que M. Dimba, certains malades sont obligés d’être transportés dans des centres privés par le SAMU- si par chance ils sont disponibles et que la santé du malade attende qu’ils le soient s’ils sont occupés – pour effectuer des examens qui ne peuvent pas s’y effectuer tels que l’IRM? Là, soulignons qu’au moins il y’a un aspect positif, le malade est pris en charge à moindre coût au nom de la convention entre l’établissement de soins concerné et le Chu, si accord il y’a. Bref comme dans toutes nouvelles, nous vous laissons le temps de digérer ces informations, pour le moment, et de boire un breuvage…
Le comble!
En novembre dernier des agents du Chu de Cocody ont été l’objet d’une procédure administrative et financière portant sur près de 100 millions de Fcfa. Eh bien, permettez aux parents de malades de pouvoir avoir une possibilité de recours concernant certains actes patibulaires de certains agents surtout le personnel soignant. En effet combien sont ces parents qui ont eu pour le même mal à acheter (pour ce lecteur qui nous fait la confidence) , « 50 boîtes du même médicament dont l’unité est à 11000 Fcfa et un paquet de gants par jour alors que selon les indiscrétions d’un de mes parents qui est dans le corps médical et officie dans le même Chu au même service mais qui ne pouvait rien face à cette situation, à peine 10 gants ont été utilisés par jour et pour toute la durée du séjour du malade, seules 10 boîtes ont été utilisées. » Vous en tant que premier responsable de la santé ici, c’est sûr que personne ne daignera faire cela à l’un de vos parents…
Imaginez la peine des parents M. Dimba, quand votre fameuse Assurance maladie universelle ne prend pas en compte ces cachets!
Vous devez être très occupés donc nous nous arrêterons là pour l’heure en parlant d’un tout petit problème selon, en attendant une prochaine occasion.
Essayez en effet M. le ministre à votre prochaine visite au Chu d’emprunter les escaliers et vous verrez le calvaire subi par les parents et malades, quand il tombe en panne. « C’est le cas en ce vendredi 16 juin ou aux alentours de 11 heures je vais rendre visite à un parent malade et qui est alité dans une chambre, à plus de 10 étages. Et un agent du Chu de me dire que c’est la routine, ici. Ce qui m’a le plus choqué, c’est de voir un malade en chaise roulante attendre que l’ascenseur veuille reprendre du service, pour se rendre au Rez de chaussée avec des parents, pour je ne sais quoi. » fait savoir à enquêtemedia, un de ses assidus lecteurs.
Au risque d’oublier !
Au fait ce n’est pas tous les jours qu’on a la primeur de vous avoir. Donc une énième nouvelle. C’est que lorsque les brancardiers sont surchargés, vous devez jouer des mains et des coudes pour vous aboucher avec l’un d’entre eux, pour le déplacement du malade d’un service à un autre, surtout quand il est vraiment impotent. Autrement dit les relations c’est important, même à l’hôpital…. Au sommet de l’Etat aussi n’est-ce pas? Mr le ministre, pour enfin terminer, dernière remarque : « Petit applaudissement pour ce qui a été fait, mais Grande colère pour les affres subis par les parents et malades. »Telle est la commission que les usagers du Chu de Cocody -et par ricochet les autres centres hospitaliers !? nous chargent de vous transmettre !
LA RÉDACTION