Une opération d’immatriculation de motos se déroule depuis le jeudi 22 septembre 2022 à la Préfecture de Police d’Abidjan. Pour dit-on, immatriculer provisoirement des motos mises en fourrière à Abidjan. En clair, l’opération consiste à immatriculer et poser les plaques de motos définitivement, alors qu’elles sont mises en fourrière à la Préfecture de Police d’Abidjan.
En plus, les usagers de motos non mises en fourrière peuvent aussi se faire volontairement immatriculer et poser les plaques de leurs engins à la Préfecture de Police d’Abidjan !
15 000 FCFA par moto payés les usagers.
Dans la pratique, la DGTTC, immatricule les motos dans les locaux de la Préfecture de Police d’Abidjan, sur la base de dossiers sommaires fournis par les usagers en faisant éditer par la société QUIPUX des cartes grises, fabriquer et poser des plaques sur place dans le non respect des normes en vigueur en Côte d’Ivoire. Coût de l’opération : 15 000 FCFA par moto payés les usagers.
Les documents ainsi fournis aux usagers sont valables et permettent la libre circulation de ces engins. Et à la date du 28 octobre 2022, 2021 motos ont été immatriculées, selon la Préfecture de Police d’Abidjan. Et l’opération continue. Où va cet argent ? Pas vraiment dans les caisses de l’Etat.
Le Trésor et la Douane ne sont associés à cette opération occasionnant une énorme perte de fonds publics pour l’Etat.
La Douane écartée
La Douane ne participe pas à l’opération d’immatriculation des motos en cours à la Préfecture de Police d’Abidjan. Pis les motos immatriculées ne sont pas dédouanées, cette manne financière échappe totalement au circuit des recettes collectées par les Douanes ivoirienne, et constitue un manque à gagner pour l’Etat de Côte d’Ivoire.
LA REDAC’