Il y a de cela 18 ans, le 23 juin 2004, Abib Dodo Borice, 1er Secrétaire Général de la jeunesse du Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire (PCRCI) et membre fondateur de l’Association des élèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI), est enlevé à son domicile de Yopougon, transporté au campus de Cocody, sauvagement torturé puis assassiné par une horde de militants de la FESCI.
Après l’instruction à la police judiciaire de 2004 à 2006, où tous les éléments d’accusation ont été déposés, de 2007 jusqu’à ce jour, des courriers ont été régulièrement adressés au procureur de la république près du tribunal de première instance d’Abidjan Plateau et au Garde des Sceaux, Ministre de la justice, pour la relance du dossier. Mais toutes ces initiatives du PCRCI son parti, sont restées sans succès.
Les criminels continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations. Mieux certains sont des grands commis de l’Etat et d’autres occupent des postes importants dans des partis politiques. L’affaire Abib démontre une fois encore que l’institution judiciaire de la Côte d’Ivoire doit subir une cure profonde pour devenir une justice au service du peuple. Elle n’est pas à reformer, elle est à rejeter et à reconstruire entièrement pour la débarrasser de la corruption, du favoritisme, de l’arbitraire.
Cette année encore, le PCRCI organise le 24 juin 2022, la commémoration de cet assassinat politique à travers des communications dans la presse ; il procédera à un dépôt de fleurs sur la tombe sise au cimetière de Williamsville. A cette occasion, le PCRCI appelle tous les amis d’Abib, les démocrates de Côte d’Ivoire à prendre contacts avec lui pour les actions futures à mener.
Il appelle toutes les associations des droits de l’homme, la commission Nationale des Droits Humains (CNDH), d’inscrire dans leur programme la réouverture du dossier Abib Dodo. Il interpelle encore une fois Monsieur le Procureur de la République, pour la réouverture du dossier Abib Dodo.
Achy Ekissi SG du PCRCI