Les habitants de Similimi reprochent aux autorités de n’avoir rien fait contre « l’accaparement des terres » dont l’entreprise indienne BMSA serait responsable. Ils ont déposé une plainte devant la cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre l’Etat qu’ils accusent d’être « responsable des violations des droits de l’homme commises à leur encontre » et d’avoir « failli à les protéger des violations des droits de l’homme commises par des tiers dans le cadre des opérations de la société minière Bondoukou Manganèse SA (BMSA) ».
L’audience a eu lieu le 20 octobre 2021 à la Session délocalisée de la Cour de justice de la CEDEAO à Abidjan.
L’avocat principal des plaignants, Maître Rasheed a fait une présentation de la situation de Similimi du fait de l’exploitation du Manganèse par la Compagnie BMSA depuis 2008 jusqu’à ce jour.
l’État de Côte d’Ivoire a brillé par son absence à cette audience.
Le dossier a été mis en délibéré pour décision rendue le 24 février 2022.
Similimi, village du département de Bondoukou souffre le martyr depuis que l’entreprise indienne BMSA exploite un gisement de manganèse à quelques mètres de là. Avec l’exploitation qui génère des ressources qui se comptent en milliards pour l’entreprise et l’Etat de Côte d’Ivoire, Similimi reste encore dans la précarité,pas d’école digne de ce nom,pas d’adduction d’eau potable,pas centre de santé…
LA REDAC’