Lorsque le Président Alassane Ouattara a confié à François Amichia la responsabilité de diriger le Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN), c’était dans l’espoir d’une gestion parfaite, grâce à l’expérience du ministre et sa connaissance du milieu sportif. La promesse : une organisation impeccable pour la CAN 2023. Mais aujourd’hui, huit mois après la fin de l’événement, cet espoir a tourné au fiasco. Des prestataires, qui ont joué un rôle clé dans le succès de la compétition, attendent toujours leurs paiements, laissant place à un scandale financier qui ternit l’image du pays.
Une CAN couronnée de succès sportif, mais un échec de gestion qui ne passe pas
Si la CAN 2023 a été une victoire sur le terrain, avec une équipe des Éléphants qui a conquis la troisième étoile, l’organisation de l’événement laisse un goût amer. De nombreux prestataires se retrouvent dans une situation financière difficile, n’ayant pas été payés pour les services rendus. Des mois après l’événement, l’absence de paiement persiste, révélant une gestion catastrophique de François Amichia et du COCAN.
Le silence de François Amichia : un manque de transparence qui inquiète
Face à ce mécontentement grandissant, le ministre François Amichia reste étrangement silencieux. Aucune réponse concrète n’a été apportée aux entreprises qui réclament leur dû. Les promesses de paiement n’ont pas été suivies d’effets, laissant les prestataires dans l’incertitude. Ce silence en dit long sur une gestion floue et opaque qui interroge de plus en plus. Le ministre, en qui le Président Ouattara avait placé une grande confiance, semble désormais dans l’incapacité de tenir ses engagements envers les acteurs économiques locaux.
Une image de la Côte d’Ivoire gravement compromise
Ce retard de paiement met en péril non seulement l’image du COCAN, mais aussi celle de la Côte d’Ivoire à l’international. De nombreuses entreprises, locales ou étrangères, qui avaient vu dans cet événement une opportunité de collaboration avec l’État ivoirien, sont aujourd’hui refroidies. Ce genre de gestion désastreuse risque de décourager de futurs partenaires et investisseurs, mettant en péril l’avenir des projets d’envergure dans le pays.
Un test de crédibilité pour le gouvernement d’Alassane Ouattara
Pour le gouvernement d’Alassane Ouattara, la situation devient critique. Les entreprises affectées, souvent de petite taille et dépendantes de ces paiements pour leur survie, attendent un geste fort des autorités. Il est désormais urgent de réparer les torts causés et de redonner confiance aux prestataires, sans quoi l’image de la Côte d’Ivoire en matière de gestion d’événements internationaux pourrait être irrémédiablement ternie.
La CAN 2023 : Une réussite éclatante sur le terrain, mais un échec de gestion qui pourrait marquer les esprits
Si la CAN 2023 restera un moment historique pour les Éléphants et pour la Côte d’Ivoire, elle risque aussi de devenir un symbole de promesses non tenues et de gestion défaillante. La priorité aujourd’hui est de régler cette crise financière, de restaurer la crédibilité de l’État et d’assurer que les prestataires soient payés pour leur travail. Sinon, la CAN 2023 pourrait se transformer en un héritage amer d’une compétition gâchée par des négligences graves.
LA REDAC