A la Société des transports abidjanais (SOTRA) le DG se sucre quand les agents ayant travaillé pour la structure, broient du noir. Au nombre de 92 agents retraités de la SOTRA, les droits sont payés au compte goûte. Il reste encore 35 agents qui n’ont encore pas perçu un rouble de leurs droits. Alors qu’ils ne sont plus trop jeunes, et traînent pour certains, des maladies ; qui pour la plupart proviennent de leur longue période d’activité. D’aucuns sont diabétiques quand d’autres, ont la tension ou même d’autres maux chroniques. Point n’est besoin de souligner que leur existence en pâti, puisque d’argent ils n’en ont pas, pour les soins. Et dans le sérail, il faut user d’entregent pour avoir son dû. Si vous y connaissez des pertes influentes, vous êtes bons pour vivre encore quelques années sans embrouilles existentielles. Sinon, vous n’êtes pas loin d’être envoyés ad-patres.
Alors que le DG pouvait seulement délester son compte cossu de quelques petits millions pour soulager ces ex-travailleurs, le temps que tout rentre dans l’ordre. La SOTRA est une entreprise respectable mais la gestion est calamiteuse, pour le moins que l’on puisse dire. Encore si vous allez à la retraite en ayant eu les promotions et avancements nécessaires ! Parce que dans ce cercle d’initiés, les avancements ne se feraient pas par ancienneté ni par mérite, mais plutôt par appartenance politique. C’était notre petit feuilleton intitulé ” Comment les sociétés d’État émergent sans bruit”. A bientôt, pour de petits écrits sur le royaume de Meïté Bouaké !
LA RÉDACTION