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LANCEMENT DU MOUVEMENT POLITIQUE « ADCI »: ALLOCUTION DU PRESIDENT ASSALE TIEMOKO

CEREMONIE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT POLITIQUE « ADCI »
ALLOCUTION DU PRESIDENT ASSALE TIEMOKO

Mesdames et Messieurs, chers citoyens, chères- citoyennes,
La politique est avant tout une vocation, celle d’améliorer la vie des citoyens et de protéger leurs droits fondamentaux.

Elle se dessine comme une mission essentielle : défendre son pays, participer à l’édification d’une société plus juste, où chacun reçoit selon son mérite. Une société qui se projette vers l’avenir, en prenant en considération les intérêts des générations à venir.

Le pouvoir public, qu’il s’exerce à l’échelle locale ou nationale, n’a de valeur que s’il est entièrement consacré à ceux qui en sont les légitimes détenteurs : le peuple.
La politique ne doit pas être une arène de gladiateurs où des puissants sans foi ni lois, mettent à mort les faibles, armés des outils et des ressources de l’État.

C’est pour défendre les intérêts supérieurs de ce pays et de son peuple que je me suis engagé en politique avec les bénédictions de ma maman et de ma grand-mère, ces deux merveilleuses femmes qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui, paix à leur âme.

Je me suis engagé en politique pour reconstruire la confiance du peuple de Côte d’Ivoire dans la démocratie, pour rétablir la confiance du peuple de Côte d’Ivoire dans les institutions républicaines et défendre les droits difficilement acquis, fruits du sang et des larmes de nos parents.

A ce stade de mon propos, je voudrais rendre un hommage appuyé à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui, depuis l’époque coloniale, ont mené des combats essentiels pour notre indépendance et notre liberté.

Je me suis engagé en politique pour protéger notre pays contre la désinformation, le mensonge et l’industrie du faux qui s’y sont incrustés, ces fléaux qui prospèrent avec les honneurs de ceux qui ont reçu la mission de défendre notre société, ses valeurs et ses lois mais qui, hélas, choisissent au quotidien de favoriser leurs propres intérêts au détriment de notre République et de ses citoyens.

Il y a 72 heures, j’ai failli sombrer dans le découragement. Mille questions m’assaillaient sur le sens de mon engagement pour ces valeurs et ces lois.
Je me suis demandé : « Est-ce que ce pays mérite que je mette en jeu ma vie, ma sécurité, ma liberté de circulation, celle de mes enfants ? Est-ce que ce peuple ivoirien mérite que je risque autant pour lui ? »
Mais aujourd’hui, en voyant votre mobilisation, venant de tout le pays, j’ai trouvé mes réponses :
-Oui, notre pays mérite qu’on se batte pour lui.
-Oui, le peuple de Côte d’Ivoire mérite qu’on se batte pour lui.
Oui, nous allons nous battre pour ce pays et pour ses enfants.

Mesdames et Messieurs, chers citoyens, chères citoyennes,
En ce jour béni du 23 novembre 2024, nous nous retrouvons à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, pour inaugurer une nouvelle ère politique pour notre pays.

Oui, ce sont ces petits signaux qui nous placent dans la conviction que les combattants des causes justes reçoivent toujours un coup de pouce du destin, un coup de pouce de Dieu.
Aujourd’hui, nous posons la première pierre d’un projet porteur de promesses pour notre pays avec notre Mouvement, « Aujourd’hui et demain, la Côte d’Ivoire » (ADCI).
Aujourd’hui, nous posons le premier pas d’un cheminement politique qui va transformer en profondeur notre pays et offrir une nouvelle espérance à son peuple.
Les palabres politiciennes de nos ainés, les alliances opportunistes sur le dos du peuple, les trahisons politiques, la politique fondée sur l’ethnie et la région, la politique pour la mort et pour le sang du peuple, ont jeté les Ivoiriens les uns contre les autres, dans une folie collective d’autodestruction, jeté notre pays aux mille vents, sans valeurs cardinales, sans repères.

Notre mission à nous est de faire la politique pour la vie et non pour la mort, de rassembler les Ivoiriens autour d’un idéal commun, celui de reprendre en mains leur pays et de travailler ensemble à sa reconstruction morale.
Un ancien proverbe chinois nous enseigne qu’un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.

Ce pas, c’est celui que nous posons aujourd’hui pour lancer la réinvention de notre nation, pour rassembler les Ivoiriens sous les bannières de la justice, de la transparence et du respect des droits de l’homme.

Le nom de notre mouvement, « Aujourd’hui et demain, la Côte d’Ivoire », n’est pas qu’un simple assemblage de mots.
Il incarne un idéal puissant, celui d’un développement durable et inclusif.

Le terme « Aujourd’hui » nous rappelle notre devoir de bâtir, dès maintenant, une société équitable où chaque individu, quelle que soit son origine, a sa chance de réussir, de vivre dignement, et de contribuer à l’évolution positive de notre communauté.

Et « Demain » ? Ce mot résonne comme un appel, un avertissement que nous ne devons en aucun cas négliger l’avenir de notre pays et celui de nos enfants.

Non, nous ne pouvons pas abandonner nos enfants à une société sans colonne vertébrale morale, gangrenée par la corruption et les faux modèles, dominée par ceux qui s’engraissent sans pitié sur le dos des populations, avec l’argent public et qui non contents de faire autant de mal, rêvent à présent de diriger nos communes, nos régions et pire, notre pays.
Non, nous ne leur abandonnerons pas nos enfants, notre avenir…

Nous devons laisser à nos enfants, un héritage de valeurs, de repères et d’intégrité dans une société qui porte elle-même des valeurs fortes qui participent à la construction, au quotidien, de chaque citoyen.

Avec « Aujourd’hui et Demain la Côte d’Ivoire », notre vision est celle d’une « Société de Confiance », où l’éducation et le bien-être, un emploi stable et bien rémunéré, un logement digne et accessible, ne sont pas des privilèges pour quelques-uns, mais des droits fondamentaux pour tous.

Mesdames et Messieurs, chers citoyens, chères citoyennes,

C’est une Côte d’Ivoire nouvelle de justice et de transparence que nous voulons réinventer, à partir du cœur politique et spirituel de notre pays, Yamoussoukro, véritable incubateur d’intégration et espoir de paix, pour l’Afrique et pour le monde.

Mon engagement pour la justice et la transparence ne date pas d’aujourd’hui.
En 2007, en essayant de rentrer à la fonction publique par voie de concours, j’ai réalisé les obstacles énormes auxquels sont confrontés les enfants de pauvres, dans leur quête d’emplois après plusieurs années passées sur les bancs des écoles et des universités.

J’ai vu tant de rêves brisés par la tyrannie de la corruption et j’ai décidé, avec ma plume, de combattre ce fléau dans l’organisation des concours publics en Côte d’Ivoire.
La dénonciation courageuse de cette corruption qui gangrène notre société m’a conduit derrière les barreaux pendant douze mois, de décembre 2007 à décembre 2008.

Tout cela à cause d’un article de presse qui mettait en lumière les injustices au sein du système judiciaire d’un pays fictif, qui, m’a-t-on dit plus tard, ressemblait trop à notre chère Côte d’Ivoire.
C’est en prison que j’ai été confronté aux réalités de notre société, moi qui nourrissais le rêve d’être un magistrat. Une société fondamentalement assise sur les injustices et le règne des puissants qui ont les moyens de soumettre la loi à leurs désirs et volonté.
Mais cette épreuve carcérale, loin de me briser, a renforcé ma détermination et m’a permis, dans la fraicheur nocturne de ma cellule, de réfléchir en profondeur sur la nature de notre société.

Cette expérience carcérale m’a donné le courage de créer « L’Éléphant Déchaîné » en 2011, un journal d’investigation que j’ai mis au service de la vérité et de la transparence dans la gestion des affaires publiques de notre pays.
Pendant plus d’une décennie, nous avons mis au jour de grands scandales financiers qui auraient dû conduire à des réformes profondes.
Malheureusement, ces révélations ne provoquaient qu’une indignation qui ne durait que le temps de la lecture.

Comme le dirait un observateur avisé de la société ivoirienne, « en matière de gouvernance publique, en Côte d’Ivoire, tout tremble mais rien ne bouge ! »
Dans les grandes démocraties et les États de droit, la presse est un véritable pouvoir, un pilier essentiel de la démocratie.
Hélas, dans notre pays, la presse n’a pas encore atteint ce statut, mais elle pourrait devenir un véritable pouvoir dans la nouvelle Côte d’Ivoire que nous aspirons à bâtir.

Mesdames et Messieurs, chers concitoyens, chères concitoyennes,
En politique, l’enseignement ne se limite pas à transmettre ce que l’on sait ou ce que l’on souhaite.
On n’enseigne que ce que l’on est soi-même, car chacun de nous est façonné par son éducation et son parcours social.
En 2016, devant l’indifférence des députés de la nation face aux révélations de scandales financiers par mon journal, j’ai choisi de rentrer au parlement pour faire entendre la voix des Ivoiriens.

C’est ainsi que je me suis présenté aux élections législatives dans la circonscription de Tiassalé-Morokro, guidé par la sagesse de Nelson Mandela selon laquelle, : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».
J’ai abordé cette élection, sans moyens, armé simplement de mon amour pour ce pays et la volonté ferme de le servir et de servir son peuple.
Bien que la défaite ait été au rendez-vous, elle a constitué un tremplin, ensemencé des promesses de succès futurs.

Cette épreuve m’a ouvert les yeux sur une triste réalité dans notre pays : la fragilité des valeurs sur lesquelles repose le choix des dirigeants par voie électorale, tant au niveau local que national.
C’est cette prise de conscience qui m’a poussé à m’investir sur le terrain pendant deux années, afin d’éveiller les consciences des habitants de Tiassalé aux principes démocratiques et d’élever leurs attentes vis-à-vis des acteurs politiques qui les entourent.

Pourquoi avais-je demandé au peuple de Tiassalé, de m’envoyer à l’Assemblée nationale ? Eh bien pour défendre les droits des Ivoiriens, pour porter avec fierté leurs aspirations et représenter les valeurs qui fondent une société juste et empreinte de confiance.

En 2018, animé par la même volonté de servir, je me suis engagé de nouveau, cette fois pour les élections municipales à Tiassalé. Et cette fois, la victoire était au rendez-vous.

Deux ans après mon élection à la mairie, j’ai décidé d’affronter un fléau qui touchait les familles : le racket institutionnalisé dans nos écoles par le biais des Comités de gestion des établissements scolaires publics (COGES).
Ces COGES imposaient des cotisations abusives, plongeant de nombreux parents d’élèves dans la précarité, alourdissant leurs charges financières déjà insupportables.
J’ai donc pris la décision courageuse de mettre un terme à toutes les cotisations COGES dans la commune de Tiassalé.
En prenant cette décision, je repensais à ce que ma grand-mère, qui a tant donné pour mon éducation et ma scolarité, aurait ressenti si elle avait dû payer de tels frais chaque année. Si tel avait été le cas, je n’aurais jamais eu la chance d’aller à l’école, car je sais ce que c’est que la misère, je sais ce que c’est que dormir le ventre vide.

Cette initiative vis-à-vis des COGES à Tiassalé, a inspiré le chef de l’État, qui a pris la décision de supprimer, par décret et en suivant notre exemple à Tiassalé, toutes les cotisations COGES dans les écoles primaires et secondaires de notre pays, une mesure qui a eu un impact immédiat sur le pouvoir d’achat de millions de parents d’élèves.

Mesdames et Messieurs, chers citoyens, chères citoyennes,
La politique est bien plus qu’un simple discours ; elle doit être un outil de transformation, travaillant sans relâche pour améliorer les conditions de vie des populations.

En 2021, j’ai choisi de me représenter aux élections législatives, un choix avisé qui m’a permis d’accéder à l’Assemblée nationale en tant que député indépendant.
Dans une république, comme nous le savons, les députés jouent un rôle extrêmement important. Ils sont les gardiens des droits des citoyens, protégeant la population des abus du pouvoir central.

Ce mouvement s’est construit autour d’une vision claire, encore plus que jamais dédiée à notre présent et à notre avenir, visant à initier des réformes institutionnelles urgentes et à bâtir un développement durable pour tous.
Nous aspirons à forger une société de confiance, où chaque citoyen voit ses droits protégés par une loi appliquée avec impartialité, sans distinction de richesse ou de statut. Nous voulons une société fondée sur des valeurs d’équité, de transparence et de justice, où chacun trouve sa place.

Nous nous engageons à édifier une communauté vertueuse qui valorise chaque individu, enseignant dès le premier jour d’école que le travail acharné est la seule voie vers le succès et non les raccourcis empruntés par les faux modèles qui piétinent de leurs sabots, nos lois.
Notre projet, articulé autour de quinze piliers, vise à raviver un sentiment d’appartenance chez tous les Ivoiriens, unis pour défendre les intérêts de notre nation et de son peuple, dans une nation inclusive qui célèbre la richesse de sa diversité.

Avec ADCI, notre mission est de transformer en profondeur la société ivoirienne, en érigeant la corruption en ennemie public numéro un, en plaçant l’éducation, en particulier celle des jeunes, au cœur de nos priorités, et en faisant de la démocratie une des valeurs fondamentales de notre République.

Nous voulons construire un cadre où la participation des citoyens à la gestion des affaires de leur pays soit considérée comme un droit sacré. Nous prenons l’engagement de promouvoir et de faciliter cette participation active afin que tous ensemble, nous construisions l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Mesdames et Messieurs, chers citoyens et citoyennes,
Quel est donc, au regard de tout ce qui précède, le positionnement idéologique de ADCI ?

ADCI a été créé pour se dresser avec courage, aux côtés du peuple de Côte d’Ivoire, l’invitant à réaliser qu’il n’a qu’une seule nation, qu’il doit chérir et défendre, en toutes circonstances et partout où il se trouve.
Pour nous, rien n’est plus précieux que la Côte d’Ivoire et son peuple.

Ainsi, le modèle de société que nous aspirons construire et à transmettre à nos enfants, en remplacement de cette société chaotique et dépourvue de fondations morales, ne peut être que celui d’une société de confiance société progressiste, solidaire et inclusive.
Une société où les acteurs publics gouvernent avec intégrité, transparence et responsabilité, favorisant le respect mutuel entre dirigeants et citoyens. 00
C’est cet héritage, porteur d’espoir et d’avenir, que nous souhaitons léguer à nos enfants.

Oui, une autre Côte d’Ivoire est non seulement envisageable, mais elle est déjà en gestation avec la création de notre Mouvement Politique et c’est sur le sol de Yamoussoukro, empreint de l’esprit visionnaire de Félix Houphouët-Boigny, que nous rendons public, le contenu de cette nouvelle société.

Nous avons fondé « Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire » pour construire le développement de notre nation et veiller sur son avenir.
Ce nouvel élan politique repose sur ce que nous appelons « LA SOCIÉTÉ DE CONFIANCE », car aucune nation ne peut prospérer durablement sans ce fondement essentiel qu’est la confiance.
Mais qu’est-ce qu’une « Société de Confiance » ?

C’est une société où la confiance mutuelle règne entre les individus, les organisations et les institutions, qu’elles soient économiques ou politiques.
En vérité, aucun progrès durable n’est possible sans que les membres d’une société participent activement à sa définition. Or, la société dans laquelle nous sommes obligés de vivre aujourd’hui, n’a plus de définition ni de repères, tout y est, renversé.
La Société de Confiance que nous voulons bâtir avec vous et avec votre participation actives, est en opposition avec la société de défiance, de la corruption, et le règne des plus forts avec les appareils et moyens de l’Etat. –

A ce moment précis de mon propos, je vous invite à découvrir, les grands fondements de la Société de Confiance.

Le Premier Pilier de cette est la Sécurité intérieure et la Défense Nationale.
Aucune vision de développement durable ne peut germer dans un sol miné par l’instabilité et les menaces extérieures.
0Une nation incapable de garantir sa propre sécurité, de protéger ses frontières, est une nation dépouillée de sa souveraineté. La sécurité d’un pays n’est jamais une affaire que l’on peut déléguer à l’extérieur.
C’est pourquoi nous plaçons la sécurité intérieure et la défense nationale au cœur de la Société de Confiance. Nous entendons construire des forces armées, une police et une gendarmerie républicaines, professionnelles et citoyennes, prêtes à faire face aux défis de la criminalité moderne.
Ces institutions seront le fer de lance du développement et des vecteurs de la cohésion sociale.

Le deuxième pilier de la société de confiance est l’Éducation et la Formation.

Pour nous, à « Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire », l’école doit être une véritable entreprise nationale, cultivant des fruits destinés à nourrir tous les membres de la société.
Nous comprenons l’éducation comme l’instrument essentiel qui permettra à notre nation de se projeter vers l’avenir et de réaliser le progrès au bénéfice de tous.
Nous proposons un système éducatif novateur qui émancipe nos enfants du conditionnement entre quatre murs avec un enseignement figé, les libérant pour explorer leurs talents dans un cadre pratique et enrichissant.
Notre ambition est de construire un système éducatif solide, s’appuyant sur les acquis d’aujourd’hui, qui forge une main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs d’avenir tels que l’innovation, le numérique et l’agro-industrie.
Dans la Société de Confiance, les enseignants, véritables architectes de notre futur, sont soutenus et protégés par l’État contre toute atteinte à leur intégrité physique ou morale. Car notre conviction profonde est que sans un corps enseignant dévoué, compétent et respecté, aucun pays ne peut espérer construire un avenir digne.
L’éducation est un précieux héritage qui doit transcender les générations et illuminer notre chemin commun vers la réussite.

Le troisième Pilier de la Société de Confiance est la Jeunesse

Notre jeunesse représente notre plus grande richesse, la garantie de notre stabilité et le moteur notre avenir.
C’est pourquoi dans la Société de Confiance, nous agirons pour :

  • rétablir la rigueur dans l’éducation et la formation de nos jeunes. Parce que chaque mérite d’avoir les outils éducatifs nécessaires pour s’épanouir et réussir.
  • Instaurer un service civique obligatoire, pour en faire une véritable école de la citoyenneté, capable de forger des acteurs du développement, investis dans leur communauté.
    -Lutter contre les influences néfastes, en protégeant nos jeunes des pièges des médias sociaux et des substances toxiques, notamment pour ceux qui n’ont pas encore 18 ans.
    Dans la Société de Confiance, des lois fortes protégeront notre jeunesse contre les addictions et aucun mineur de moins de 18 ans ne sera autorisé à rentrer dans un lieu de vente d’alcool ou autres produits dangereux.
  • Nous agirons aussi pour renforcer la responsabilité des collectivités territoriales dans la formation des jeunes et dans la réponse aux enjeux liés à leur employabilité.

QUATRIEME PILIER : GOUVERNANCE DES AFFAIRES PUBLIQUES.

Dans la Société de Confiance, l’administration publique est le miroir de la crédibilité de d’Etat.
Nous construirons une administration publique neutre, affranchie de toute privatisation politique et au service de chaque citoyen.
Dans la société de Confiance, il n’y aura pas dans l’administration publique, le Mouvement des Fonctionnaires ADCI pour combattre d’autres fonctionnaires ou les livrer à la vindicte populaire pendant des moments de lutte syndicale.
Dans la Société de Confiance, la lutte contre la corruption ne sera pas un vain mot, mais un engagement fort et irréversible, dicté par l’exemplarité, démarrant au plus haut sommet de l’État.
Ensemble, nous construirons un État de droit où l’intérêt général sera au centre de chaque décision, garantissant à chaque Ivoirien un accès juste et équitable à nos ressources et services.
Dans la Côte d’Ivoire de demain, nous soutiendrons les institutions essentielles à notre démocratie, tandis que celles qui n’ont pour but que de maintenir l’ancien ordre s’effaceront.
Ainsi, la Société de confiance étant une société rationnelle qui ne dépense chaque centime pour le bien-être des populations, il n’y aura ni Sénat, ni haut représentant du chef de l’Etat, ni vice-président, ni ministre gouverneur de district, ni conseil économique, social et environnemental, ni grande médiature ; etc.
Nous garderons et nous renforceront l’indépendance de l’Assemblée nationale pour qu’elle soit véritablement au service des intérêts des populations.
Témoignage sur le traitement salarial des députés.
Témoignage sur la perception des concours
-Création de l’autorité pour l’égalité des chances dans les évaluations.
Pour lutter contre la corruption, nous donnerons à la presse indépendante et d’investigation les outils nécessaires pour traquer le faux et la mal-gouvernance.
Nous ferons en sorte que cette presse se transforme en un puissant levier d’émancipation, permettant à chaque citoyen de comprendre et de contrôler l’utilisation de ses ressources.

CINQUIEMEN PILIER : JUSTICE, PROTECTION DES LIBERTES ET DES DROITS DE L’HOMME.
La justice est l’un des fondements de base d’une société de confiance. Sans un système judiciaire crédible, la confiance des citoyens dans les institutions de la république s’effondre.
Témoignage 1 : la rançon
Témoignage 2 : La justice des puissants.
C’est pourquoi dans la société que nous voulons laisser en héritage à nos enfants, nous prenons l’engament de :

  • Protéger les investissements en offrant une justice rapide et équitable, essentielle à notre prospérité commune.
  • Restaurer la confiance des citoyens ivoiriens dans le service public de la justice, par des actions concrètes qui résonnent et rassurent.
    -Rendre les procédures judiciaires plus transparentes et plus équitable en donnant aux avocats, commissaires de justice, greffiers, etc, une place qui garantisse l’intégrité des décisions rendues.
  • Dynamiser nos infrastructures judiciaires pour garantir à chaque citoyen un accès équitable à la justice, sans discrimination.
  • Réformer en profondeur notre système judiciaire en prenant en compte la voix et les attentes des justiciables.
    -Choisir les magistrats pour les postes clés dans toutes les juridictions sur la base d’un processus transparent, en exigeant des projets audacieux aux candidats pour améliorer l’efficacité et la rapidité des procédures.

SIXIEME PILIER : AGRICULTURE ET SOUVERAINETE ALIMENTAIRE.

Nous croyons fermement que l’agriculture est essentielle à notre économie et à notre souveraineté alimentaire.
Dans la société de confiance, notre ambition pour l’Agriculture sera de :

  • réduire notre dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur.
  • Valoriser et transformer nos productions agricoles localement.
  • Former les acteurs du secteur pour accroître leur compétitivité et créer des emplois, notamment pour notre jeunesse.
  • Moderniser et mécaniser l’agriculture afin d’optimiser les rendements en fonction de notre demande interne.
    -Faire rentrer les faitières des producteurs dans les conseils d’administration, des grands groupes présents sur le sol ivoirien.

SEPTIEME PILIER : SANTE ET HYGIENE PUBLIQUE

-Une population éduquée et en bonne santé coûte moins cher à la société
Notre engagement à ce niveau dans la Société de Confiance consistera à :

  • Accroître le nombre de centres de soins tout en assurant une transparence totale sur les coûts de construction, afin d’installer ces infrastructures au plus près des citoyens.
  • Réformer en profondeur les services d’urgence pour les rendre plus efficaces, plus humains et respectueux de la dignité des patients.
  • Améliorer l’accueil des patients en mettant en place des systèmes d’évaluation basés sur les retours des usagers, afin de mieux encadrer le comportement des soignants.
  • Moderniser et optimiser l’équipement de nos hôpitaux, tout en renforçant les compétences du personnel hospitalier.
  • Adapter la formation des professionnels de santé aux normes internationales actuelles.

HUITIEME PILIER : RECHERCHE, INNOVATION ET TECHNOLOGIE

La recherche, l’innovation et la technologie constituent des viviers essentiels pour la création d’emplois et le développement économique.
Nous avons, dans la société de confiance, l’ambition de :

  • Encourager la formation d’experts de haut niveau dans ces domaines incontournables, afin de relever les défis liés à la transformation de notre pays et au développement de secteurs stratégiques tels que le commerce, l’agriculture, le transport, l’intelligence artificielle, le développement durable et la santé.
    -La recherche scientifique au service de l’agriculture, sera intensifiée.

PILIER IX : FEMMES ET DEVELOPPEMENT DU PAYS.

Les femmes sont le moteur de l’équilibre social et économique de notre pays. Elles sont les gardiennes de la santé mentale et de l’éducation au sein des familles.
Leur accès protégé à l’éducation, leur implication extraordinaire dans l’éducation des générations futures, leur participation au processus décisionnel à tous les niveaux de la société, sont la condition essentielle qui favorise l’avènement et la consolidation d’une société plus éduquée, plus équilibrée, plus équitable.
C’est pourquoi nous entendons construire, à travers l’éducation, l’inclusion et l’autonomisation, une véritable place pour les femmes, dans le développement de notre pays.
Nous nous engageons à construire une législation sévère contre les stéréotypes de genre, la discrimination et les violences et autres atteintes à leur intégrité physique ou morale, basées sur le genre.

PILIER X : ENTREPRENEURIAT, UNE SOLUTION CREDIBLE CONTRE LE CHOMAGE.

Notre système éducatif va orienter les citoyens vers l’entrepreneuriat. Nous nous engageons à :

  • Investir massivement pour accompagner les jeunes entrepreneurs avec un financement national et territorial.
  • Mobiliser les collectivités pour lutter contre le chômage des jeunes en fournissant la formation nécessaire à la création d’entreprises privées.
  • Établir une banque de l’Entrepreneur ivoirien, soutenue par les prélèvements sur les commandes publiques et des taxes à l’exportation.

PILIER XI : POUVOIR D’ACHAT, LUTTE CONTRE LE DESORDRE COMMERCIAL ET LA PAUVRETE.

La lutte contre la cherté de la vie est une priorité nationale. Nous travaillerons à maintenir un équilibre entre salaires et coût de la vie en :

  • Promouvant la transparence sur les prix des produits essentiels.
  • Encourageant de la concurrence pour briser les monopoles.
  • Instaurant un système fiscal équitable.
  • Éduquant financièrement notre population afin qu’elle soit capable de contrôler ses ressources.
  • Instaurant une politique de lutte contre la pauvreté à travers la justice sociale et non contre les pauvres, par la redistribution équitable des richesses générées par les efforts de tous.

PILIER XII : LA DECENTRALISATION

Nous pensons que le développement de toute la Côte d’Ivoire ne se fera pas uniquement, à partir des bureaux d’Abidjan et que la solution la plus crédible pour parvenir à un développement harmonieux du pays est la décentralisation, à travers le renforcement de l’autonomie des pouvoirs locaux et la participation des citoyens à la gouvernance publique locale.
En Côte d’Ivoire, faute d’un manque de volonté politique, plus de 20 ans après le vote de la loi portant transfert de certaines compétences de l’Etat aux collectivités, l’Etat lui-même s’est méthodiquement attelé à saboter l’application de cette loi de sorte que la décentralisation n’a aucun contenu réel en termes de réalité de pouvoirs transférés.
Nous entendons mettre en place sans ambiguïté une politique de transferts effectifs des compétences et des ressources dédiées.
Ce transfert se fera en même temps que le déploiement des systèmes de contrôle de la gouvernance locale tels que les cours de compte régionales dotées de véritables pouvoirs.

PILIER XIII : TRANSITION ECOLOGIQUE ET DEVELOPPEMENT DURABLE.

La transition écologique constitue le pilier de notre projet, accompagné d’une politique environnementale audacieuse. Nos objectifs sont les suivants :
Protéger les ressources naturelles, favoriser les énergies renouvelables et agir contre le changement climatique par l’éducation au respect de l’environnement et de la nature.
Harmoniser la croissance économique avec la préservation de l’environnement, en encourageant le développement d’une économie verte soutenue par des innovations technologiques durables.

PILIER IVX : CULTURE ET COHESION SOCIALE

La culture n’est pas seulement un assemblage de traditions, de langues, d’arts et de valeurs. Elle est aussi le creuset de l’identité d’un pays, le carburant de son unicité et la vitrine de son patrimoine collectif. C’est par la culture qu’une nation parle au monde et qu’elle entretient sa solidarité et le respect de sa diversité.
La culture peut constituer le moteur du développement économique de notre pays.
Nous nous engageons à entretenir notre héritage culturel, à le protéger, à le promouvoir et à le célébrer par la création d’un festival national des cultures ivoiriennes.

PILIER XV : DIASPORA, COMME RESSOURCE RARE.

Dans la société de confiance, la diaspora ivoirienne, ces frères et sœurs qui ont quitté leur terre natale pour s’établir dans d’autres pays tout en conservant des liens profonds et vivant avec leur culture d’origine.
La diaspora ivoirienne constitue un vivier de compétences et de talents qui peuvent apporter une contribution significative à l’innovation et à la compétitivité de notre économie. Leur expertise très diversifiée est une ressource rare pour notre pays et cependant très peu exploiter.
Dans la construction de la société de Confiance, ADCI entend donner à la diaspora ivoirienne, la place qu’elle n’a jamais eue, y compris en lui réservant deux postes de députés à l’Assemblée nationale et en encadrant juridiquement, ses investissements dans notre pays.

PILIER XVI : IMMIGRATION, PROTECTION ET MODERNISATION DE L’ETAT CIVIL.

  • La Côte d’Ivoire a une tradition de terre d’accueil, notre premier président, Félix Houphouët-Boigny, l’a voulu ainsi et elle doit rester une terre d’accueil.
    Mais après avoir atteint au dernier recensement général de la population en 2021, un niveau de 26% d’étrangers en Côte d’Ivoire, soit plus de 7 millions d’étrangers sur une population globale de 29,389 millions d’Ivoiriens, la Côte d’Ivoire ne peut plus se permettre de continuer à accueillir sans mettre en place une politique de régulation.
    La pression sur les terres rurales (véritable bombe à retardement), sur les infrastructures scolaires et sanitaires est de plus en plus forte et réduit à néant, tous les efforts de construction les objectifs d’atteinte des normes internationales.
    Nous entendons instaurer une politique d’immigration tenant compte des capacités de notre pays à recevoir et à intégrer des flux tendus de nouveaux arrivants.
    La digitalisation intégrale des services d’état civil de notre pays de même que leur interconnexion, la séparation des registres de naissance des enfants nés de parents ivoiriens et des enfants nés de parents étrangers, la réforme de la loi de 1964 sur la nationalité (instauration de la double nationalité voulue), seront des éléments de cette politique d’Immigration.

Mesdames et Messieurs, Chers concitoyens, chères concitoyennes

Voilà présentés, les fondements de la Société de confiance.
Au moment où je m’apprête à conclure mon allocution, je voudrais partager avec vous, l’espérance qui est dans mon cœur.
Aujourd’hui et devant vous, nous avons posé les bases d’une société de Confiance.
C’est un héritage que nous voulons transmettre à nos enfants et à tous les Ivoiriens qui souffrent de voir le spectacle et le bruit assourdissant des lingots d’or que certains entassent depuis des décennies alors que d’autres n’ont pas le minimum et peinent à nourrir leurs enfants.
Je l’ai dit à l’entame de mon propos en rappelant une sagesse chinoise qu’un voyage de mille lieues, commence toujours par un premier pas et ce pas, nous l’avons fait le 3 juin dernier.
Ce jour historique, en votre présence si massive, nous en faisons le deuxième.
Le lancement de notre Mouvement politique marque le début d’un changement essentiel dans le microcosme politique de notre chère Côte d’Ivoire.
Ce lancement n’est pas qu’une simple initiative politique ; c’est un appel puissant à chacun d’entre vous, à chacun d’entre vous, à se lever et à s’engager pour son pays.
Nous voulons reconstruire la confiance des Ivoiriens dans leurs institutions, reconstruire leur sentiment d’appartenance à la cause commune qu’est leur nation.
Nous travaillerons avec force pour faire chaque ivoirien, un acteur de changement, un acteur de changement de son pays.
La société de confiance que nous souhaitons bâtir est un projet audacieux, qui concerne chacun d’entre nous.
Ce n’est pas une utopie ; c’est notre engagement à agir.
Ensemble, créons un lien social fort, unis dans notre diversité, et déterminés à faire émerger un pays où chacun peut s’épanouir, contribuer et rêver d’un avenir meilleur pour soi et pour ses enfants.
Alors, chers CITOYENS, je vous invite à nous rejoindre sur le chemin de la politique pour la vie et non pour la mort.
Je voudrais tous, encore une fois, vous remercier pour votre mobilisation extraordinaire autour d’un Mouvement qui n’a que seulement cinq mois d’existence.
Je voudrais également remercier mes coéquipiers, tous ces jeunes gens, hommes et femmes, avec une moyenne d’âge de 30 ans, qui m’ont rejoint dans ce combat pour la défense des intérêts de notre pays, de sa souveraineté, pour la construction d’un destin commun moins triste.
Rejoignez-nous ! Nous sommes des gens ordinaires, passionnés par notre pays et nous souffrons de le voir ravagé par l’industrie du faux et du mensonge et et de le voir s’affaiblir moralement au fil des années.
Nous sommes des gens ordinaires qui entendons réaliser des choses extraordinaires en Côte d’Ivoire.

Nous ne croyons pas en l’homme providentiel, nous croyons que chaque ivoirien est un maillon essentiel pour le changement de ce pays, car tout long de l’histoire, ce sont des personnes ordinaires, celles que l’on ne remarque pas, qui ont accompli des choses extraordinaires qui ont transformé leur société.

Demain, dans quelques semaines, dans quelques mois, dans quelques années peut-être, mais assurément dans un avenir pas si lointain que cela à l’échelle humaine, nous prendrons les rênes de ce pays et nous le reconstruirons moralement pour garantir un avenir meilleur au peuple et aux enfants de Côte d’Ivoire.
C’est sur ces mots d’espoir que je voudrais terminer mon allocution.
Vive ADCI,
Vive la Côte d’Ivoire,
Que Dieu bénisse ADCI
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire
Que Dieu bénisse chacun de vous !
Je vous remercie.

ASSALE TIEMOKO ANTOINE

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