Depuis 2016, année de la nomination de Ly Ramata -ex ministre de ce département- à la tête du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), elle y est allée avec un certain Docteur Maïga Abdou qu’elle a bombardé Direction Scientifique et de l’informatique (DSI). Et dès lors, c’est la course à l’argent facile, au détriment des intérêts des administrés.
On veille à avoir beaucoup d’oseille !
Contrairement à ce que pourrait croire l’opinion, ce n’est pas une commission d’orientation en tant que telle qui siège, c’est à dire, constituée de spécialistes du domaine. Mais bien le docteur Maïga Abdou, un informaticien qui, avec son équipe, à la vérité ses subordonnés, opère à ce simulacre d’orientation.
Étant donné qu’il y a une importante manne financière destinée aux écoles privées accueillant les bacheliers, c’est à qui recevrait le plus de bacheliers. Le nombre de bacheliers affectés par école déterminant le montant de la subvention reçue.
C’est donc la ruée aux fonds de la subvention. Les fondateurs de ces écoles déboursent donc des moyens financiers conséquents ou se trouvent des mentors au sommet, pour recevoir le maximum de bacheliers. C’est l’exemple de ce fondateur d’une grande école privée sise à Cocody qui prosperait dans cette pratique puisqu’il était le protégé de l’ex Premier ministre Amadou Gon dont il avait l’aval, et qui assurait ses ravitaillements en affectés. Et qui a le toupet de ne pas payer son personnel! Son piédestal disparu, il se cherche un autre strapontin pour reprendre de l’ allant.
C’est donc une machine cynique qui fonctionne depuis 2016 avec les différents ministres qui se sont succédé à la tête de ce département ministériel. Parallèlement, ils renforcent les mesures et dispositions empêchant toute possibilité de réorientation, privant du coup de nombreux enfants de la possibilité de réaliser leur rêve et de poursuivre ainsi leurs études à l’université.
Comme à la loterie: les uns enrichissent les autres
L’orientation est tellement bâclée qu’on retrouve de très jeunes bacheliers (16, 17 ans) avec d’excellents parcours, atterir dans des filières «bizarres» des grandes écoles, alors que la logique voudrait que ces enfants, soient en priorité, guidés vers les universités publiques. Il suffit de ne pas tirer le mauvais ticket comme à la loterie, pour ne pas en faire les frais. Et c’est bien dommage! Puisqu’à l’origine, et en principe, les grandes écoles, sont sensées accueillir les bacheliers d’un certain âge (22- 23 ans et au-delà).
À titre d’information, les pré inscriptions qui précèdent les orientations sont facturées à 10 000 par bacheliers. Pour environ 100 000 bacheliers ayant procédé à cette opération… Vous vous imaginez les enjeux financiers autour de cette affaire.? Puisqu’on sait par le MESRS que 69332 nouveaux bacheliers ont postulé à une place à l’université, cela fait tout bonnement, 639 millions, 320 mille FCFA. Et puisque seulement 19620 ont été retenus, une soustraction est vite faite. Soit pres de 500 millions de FCFA de plus value! Ça, c’est pour les universités. C’est aussi simple de s’enrichir, que ça ? Nul ne sait où atterrit cette fortune. En tout cas, les initiés savent quelle direction emprunte cette Somme . Et cette manne est directement payée en ligne. Avant ça, les fondateurs et la cellule du Docteur Maïga chargée de ce simulacre d’orientation, se sont déjà repartis, pour les uns les quotas de bacheliers, tandis que les autres, reçoivent leurs droits, pour les bacheliers offerts. À la suite de cela, les « orientés » sont tenus de régler les frais de scolarité, toujours en ligne. Kandia Camara n’était vraiment pas la seule. Elle qui rivalisait d’ardeur pour trouver des frais annexes à l’Education nationale à payer par les parents d’élèves, pour ses revenus annexés!
LA REDAC’