Yacine Idriss Diallo est appelé à rendre le tablier après la lourde défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire contre la Guinée-équatoriale lors du dernier match de poules de la CAN 2023 et les nombreuses contre-performances. Ça fait l’actualité et les avis sont partagés.
Dans les Républiques qui se respectent, au Japon par exemple, les gens partent pour moins que ça. Mais, en Côte-d’Ivoire, l’art de la démission ou plutôt sa totale absence montre que la classe politique ivoirienne est incapable de se remettre en question, et de céder la place à d’autres.
Il y a des démissions qui marquent un tournant politique et une rupture et d’autres qui s’imposent, suite à une bourde ou à un scandale.
Appareil sécuritaire secret, plainte pour harcèlement sexuel, blanchiment d’argent, détournement de deniers publics, corruption…tous des motifs qui auraient dû coûter la tête de plus d’un. Pourtant, malgré ces scandales qui remettent en cause la probité de nos hommes politiques et la confiance que les ivoiriens peuvent placer en eux, les principaux accusés sont encore en poste et officient encore dans la plus grande désinvolture doublée d’arrogance
Démissionner pour une certaine idée de la République, de la démocratie et de la justice, il faut avoir le courage, la culture et la suite dans les idées pour le faire. Une sorte de code d’honneur qu’on s’impose soi-même.
TAKI. B