Décidément , Yves Brahima Koné, patron du Conseil du café-cacao (CCC), régulateur de la filière de l’or brun en Côte d’Ivoire, veut occire les petites coopératives au profit de ses copains Libanais.
Déjà en agonie, les coopératives font face à une nouvelle décision du CCC. Pour le renouvellement des agréments des coopératives, le CCC se substitue à l’Inspection Générale des Impôts et demande aux coopératives de fournir une Attestation de régularité fiscale ( ARF). Chose que les présidents de coopératives dénoncent avec force et indiquent que Yves Koné outrepasse ses prérogatives.
Un favoritisme bien réfléchi
Derrière cette dernière décision, selon des sources introduites dans la filière, se cache une idée de favoritisme, bien réfléchie. « Yves Koné est dans une logique de tuer nos coopératives déjà en difficulté» , dénonce un président de Coopérative basée à l’Est du pays.« On demande une ARF à des coopératives qui n’ont pas travaillé. On ne peut même pas travailler parce que les Libanais ont créé des coopératives mais qui sont en réalité, des acheteurs. Aucune coopération ne fait du dépôt vente» , renchérit un autre Président de coopérative. On se demande bien à quoi joue le CCC d’autant plus que selon d’autres planteurs, le mode opératoire de ces Libanais est de créer des coopératives fictives avec tous les agréments nécessaires. Ils écument donc toute la chaîne de production en achetant du bord-champ, jusqu’à l’acheminement à l’usine. Et ils gagnent quintuplement avec leurs sbires tapis au CCC qui huilent administrativement le réseau. Au nez et au menton glabre, des vrais producteurs.
Yves Koné serait-il en définitive l’ennemi des cacaoculteurs ?
LA REDAC’