A la Société des transports abidjanais (SOTRA), on ne connaît pas de revalorisation salariale. Au contraire… Plus de la moitié des salaires ponctionnés
Les machinistes supposés percevoir 378.000 fcfa, ne perçoivent que 166.800 pour les plus chanceux.
Ceux qui s’en plaignent sont systématiquement renvoyés sans préavis. C’est la république du DG.
Lors de l’augmentation des salaires des fonctionnaires voulue par le Président Alassane Ouattara, Meité Bouake, le DG, a d’abord argumenté que la Sotra n’est pas de la Fonction publique. Il a donc derechef refusé d’augmenter les salaires.
La SOTRA, État dans un État !?
Lorsque l’augmentation a été orientée vers le secteur privé avec 15% de plus sur le salaire, il a dénié à ses travailleurs d’appartenir au privé. La SOTRA serait selon lui, sans Statut. Mensonges ! En effet, le groupe SOTRA est une société anonyme à participation financière publique, de droit ivoirien. Il est régi notamment par l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique (OHADA). Son capital social, porté de 50 millions en 1960 à 800 millions de FCFA en 1974 et à 3 milliards F CFA en 1983, est détenu aujourd’hui à hauteur de 60,13 % par l’Etat Ivoirien, 39,80 % par IRISBUS/IVECO et de 0,07% par le District d’Abidjan. Si Meité Bouake ne le sait pas en tant que premier responsable… Apprenons lui qu’elle est une société à participation financière publique et donc les travailleurs sans être fonctionnaires devraient au moins bénéficier des augmentations comme le statut l’indique.
Toute velléité sera matée et on s’en fout !
Des employés ressortissants du NORD, ont voulu organiser une grève. Il a fait infiltrer la réunion qui a été filmée par ses espions. A la suite de cette levée de boucliers , tous les agents identifiés ont été licenciés sans droit ni préavis. 60 personnes à ce jour ont été licenciées.
La Primature est au fait, mais s’en trouve impuissante.
A l’occasion de la fête du Travail, le Premier Ministre Patrick ACHI, a effectué une visite à l’entreprise au cours de laquelle, il a instamment demandé à Meité Bouaké de régulariser la situation. Comme s’il avait un pouvoir hiérarchique sur lui?
Il est à rappeler que MEITE BOUAKÉ était conseiller détaché au ministère des transports en 2009. Il a été licencié de la SOTRA pour détournement de fonds portant sur plusieurs millions de fcfa, découlant des recettes.
La direction d’alors l’avait remercié. ( il était en attente de son jugement quand survint la crise de 2010.)
Meité Bouaké a rejoint le Golf Hôtel où se partageait déjà le gâteau de l’administration. Il s’est présenté comme de la maison SOTRA, c’est ainsi qu’il fut promu, dès la prise de pouvoir. Arrivé à l’âge de la retraite, le Tout puissant Meité Bouaké, refuse de prendre sa retraite et se maintient à son poste.
Plus de 20 milliards de FCFA comme fortune personnelle
De source très introduite, les moitiés des salaires non rétribués ainsi que les augmentations refusées, sont comptabilisés dans les écritures comptables de la SOTRA , alors que non-versées.
La trace de l’argent nous a conduit à un compte à la banque Fortis et la Banque ING, où nous pouvons justifier d’une fortune personnelle de 24.312.000 € soit plus de 15 milliards 802 millions de FCFA et des biens immobiliers dans la Bavière (Allemagne), en Moselle (France). Les montages financiers complexes, ne permettent pas de tout relier au puissant DG.
Notre enquête ressort des accointances avec des cousines et plusieurs prête-noms. Les enquêtes sont en cours pour identifier formellement toutes les ramifications. Et soyez -en sûr cher dieu de la SOTRA, enquêtemedia révélera tout… Ce n’est qu’une question de documents bancaires à éplucher !
LA RÉDACTION