Bientôt un mois (dans la nuit du 9 au 10 septembre 2021) qu’un aéronef de l’armée ivoirienne a perdu tout contact avec sa base, puis a été retrouvé en débris dans la région de Ferkessedougou.
Après un communiqué «laconique» servi à l’opinion publique par l’État major des armées, l’enquête tant annoncée reste à la traîne.
Rappelons que dans une publication passée, @enquetemedia faisait état d’une faille grave pour la sécurité nationale due à une opération militaire des forces spéciales en territoire centrafricain. Cette publication a pour ainsi dire été supprimée des réseaux sociaux, de notre média, comme par enchantement . Car ce fait porté au grand jour, relevait d’un secret d’Etat adoubé par l’ancienne puissance coloniale.
Dans cette publication, nous invitions le Président de la République à s’approcher de ses devanciers pour gérer ensemble cette crise qui, si elle perdurait, serait une catastrophe diplomatique, militaire et stratégique à l’encontre de l’intégrité territoriale et de notre sécurité nationale. Car les forces belligérantes qui sont impliquées et qui se sont senties lésées par cette intrusion extra territoriale, sont des magnats de la guerre et des expéditions punitives.
Ne détruit pas un MI 24 qui veut …
Pour le citoyen lambda, il est à noter qu’un MI-24 est un aéronef dont la destruction en vol est quasi impossible, même pendant un engagement au combat. Le transbordeur détecte toute approche ennemie à ses alentours, dans un rayon de 7km. Aussi, si l’aéronef faisait l’objet d’un verrouillage ennemi , l’équipage serait suffisamment averti pour procéder à son abandon.
Pour qu’un MI-24 puisse être abattu en vol, sans moyen d’auto-defense, il faudrait que le constructeur, le fabricant désactive les équipements on-board d’autonomie défensive.
Parce que le peuple a le droit de savoir
Pour la mémoire des vaillants combattants abattus, la vérité sur le crash du mastodonte russe de l’armée ivoirienne doit être dévoilée !!!
Il y va du droit de tout peuple démocratique d’être informé sur sa sécurité, si celle-ci est compromise.
Des ministres de la sécurité intérieure, de la Défense et des anciens patrons de renseignements sont encore en vie. Il serait opportun d’associer tout un chacun pour créer une dynamique de résolution de crise.
Cette façade de Conseil National de Défense ne pourrait en rien se soustraire à une consultation « des anciens », pour que chacun fasse jouer ses relations.
*La France ne bougera pas le petit doigt face à Poutine!
*Africom n’a pas la Côte d’Ivoire dans sa stratégie!
LA REDAC’